vendredi 18 juillet 2008

un pas

je m'approche de plus en plus de la date fatidique. J'ai fini les cours, je vais commencer le stage et bientôt, très-voir trop- bientôt, je ne serais plus étudiante. Je serais un membre autonome du monde des adultes, un contribuable qui paye ses impôts, fait ses déclarations et envoie ses papiers. Parce que tout le reste des trucs bien pour adultes, je le fais déjà. :p
Le problème c'est que je n'ai pas très envie de devenir "une grande", ou alors pas tout de suite.
La vie active c'est sympas mais ça manque de temps. C'est l'inverse quand c'est étudiant, le temps on l'a mais pas l'argent. Je voudrais les deux.

Je voudrais voyager, faire les steppes de Mongolie à cheval, découvrir l'Inde et la Chine, retourner au Mexique et partir vivre à l'étranger. Je reviens tout juste, mais la n'est pas le problème. Le problème c'est que la Mongolie ça prend 1 mois, l'Inde pareil, la Chine aussi, le Mexique itou. Ca fait beaucoup de temps, pour l'expat, on en parle même pas (mais là au moins, si je me débrouille je pourrais travailler).

Et ce n'est pas la fin de mes ambitions. je veux aussi avoir une vie familiale, et une vie professionelle épanouissante et un cheval. Ca fait beaucoup pour une seule femme. Et puis pour corser encore la balance, je voudrais une chambre seulement à moi avec des rangements et même une étagère pas encore pleine. On est fin juillet et la liste pour le père noel est déjà d'une longueur impressionante ;).

jeudi 17 juillet 2008

fin de l'aventure mexicaine

Voila, rentrée en France depuis un mois, l'aventure est terminée. Après un an passé dans un pays fabuleux, je me réhabitue petit à petit à la France et à mon chez-moi. De nouvelles obligations sont arrivés, je ne suis plus dans la bulle expat, c'est le retour à la réalité. Je me sens tout à coup alourdie par la réalité, par le regard de mes proches, par les attentes de la société. C'est aussi pour ça que j'aime l'expat, lorsqu'on découvre un autre pays, on est étranger. En tant qu'étranger, nous ne sommes donc pas jugés sur les mêmes critères, nous sommes plus libres et puis il y a l'aventure.
Mais le retour c'est aussi revoir sa famille, ses parents, ses amis... Après un an, j'en avais besoin.
L'étudiante ne va plus s'essayer à la vie mexicaine, elle a un nouveau défi à relever: la fin de sa scolarité et l'entrée dans la vie active. Si la vie est un éléphant, alors c'est le prochain bout d'éléphant à avaler.